Listes des fontes disponibles

fc-list > polices.txt

et d'examiner le contenu du fichier en question. Mais, pour être certain de lister aussi celles livrées avec la TeX Live, il est nécessaire de procéder comme suit :

(Extrait du livre LaTeX, l'essentiel (2010) de Denis Bitouzé et Jean-Côme Charpentier, avec la participation de Manuel Pégourié-Gonnard, justement auteur des lignes suivantes.)

XeLaTeX est capable d’accéder directement aux polices du système, mais paradoxalement pas à celles livrées avec la TeX Live, puisqu’il n’utilise pas le même mécanisme d’accès aux polices que les autres programmes de la famille LaTeX. Pour lui permettre de trouver ces polices, il suffit de les enregistrer au niveau du système ; s’il s’agit de :

• Linux : on fait une copie du fichier /usr/local/texlive/2015/texmf-var/fonts/conf/texlive-fontconfig.conf (on peut même légèrement le modifier en supprimant la ligne se terminant par fonts/type1</dir>,car elle installe de très nombreuses polices qui ne sont guère utiles) que l’on place :
• en tant qu'utilisateur standard : en ~/.fonts.conf (si ce fichier existe déjà, il ne faut pas l’écraser, mais fusionner les deux en recopiant les lignes commençant par <dir> du fichier de TeX Live entre <fontconfig> et </fontconfig> dans le fichier existant) puis on lance la commande fc-cache ;
• (si on désire installer ces polices pour tous les utilisateurs) en tant qu’administrateur : en /etc/fonts/conf.d/09-texlive.conf puis on lance la commande fc-cache -s.
• Mac OS X : on ouvre l’application Livre des polices puis le menu Fichier → Nouvelle bibliothèque pour créer une nouvelle bibliothèque nommée par exemple TeX Live, qu’on sélectionne ensuite. On ouvre alors le menu Fichier → Ajouter des polices et, dans la boîte qui apparaît, on utilise le raccourci ⇑ + ⌘ + G pour aller dans le dossier /usr/local/texlive/2015/texmf-dist/fonts où on sélectionne les répertoires opentype et truetype avant de valider.
• Windows : il n’y a rien à faire, l’installateur TeX Live s’est occupé de tout.

Pour composer un document comprenant cette liste illustrée d'exemples, on peut utiliser le code suivant, qui provient de ce fil et de celui-ci sur tex.stackexchange.com.

On pourra y ajuster le seuil 200 dans if i > 200 then break end selon le nombre d'exemples voulu (ne pas fixer de limite conduit en général à la saturation de la mémoire).

Il est à compiler au moyen de lualatex :

\documentclass{article}
\usepackage{fontspec}
\setmainfont{Latin Modern Mono Light}

\usepackage{luacode}

\usepackage[margin=18mm]{geometry}
\parindent=0pt

\usepackage{longtable,makecell}
\renewcommand\arraystretch{2}

\begin{document}
\begin{luacode}
  myfonts=dofile(config.luaotfload.paths.index_path_luc)
  teststring = "Dès Noël où un zéphyr haï me vêt de glaçons würmiens je dîne d’exquis rôtis de bœuf au kir à l’aÿ d’âge mûr et cætera !"

tex.print("\\begin{longtable}{lp{10cm}}\\hline")

for i,v in ipairs(myfonts.mappings) do
  -- Stop early for testing purposes.
  if i > 200 then break end

  tex.print('\\makecell[l]{\\bfseries')
  tex.print(-2, v.familyname)
  tex.print('\\\\[-1ex] \\scriptsize')
  tex.print(-2, v.fontname)
  tex.print('} & \\LARGE\\fontspec{' .. v.fontname .. '}')
  tex.print(-2, teststring)
  tex.print('\\\\ \\hline')
end
tex.print("\\end{longtable}")
\end{luacode}
\end{document}